Rubrique Ecriture 

Sommaire:

  1. Confinement et régression
  2. Quelques effets néfastes psychologiques dûs au confinement
  3. Reconnaître son désir pour éviter la manipulation
  4. Qu'est-ce qu'une psychothérapie?
  5. Qu'est-ce que la dépression?
  6. Sous emprise: qu’est-ce que l’emprise psychologique?
  7. La panne de libido chez la femme
  8. Le conflit dans le couple: est-ce une invitation au dialogue? 5 Clefs pour apprendre à dialoguer dans le couple
  9. Pourquoi ruminons-nous une idée ou un projet avant de passer à l'action? Comment devenir créateur de sa vie?
  10. Comment reconnaître un passage dépressif 

1) Confinement et régression

 

En latin, la « régression » (regressio) signifie « retour ». En psychanalyse, la régression est un processus en lien avec la libido lors duquel le sujet fait un retour à des stades et des états psychiques antérieurs. Cela se produit en réponse à la frustration que la réalité « impose » au sujet dans la satisfaction d’un ou de plusieurs désirs.

Pendant le confinement on observe de nombreux comportements régressifs. Voici une humble tentative d’en décrire quelques-uns dans l’analyse que je vous propose ci-après.

 

 

 

 

 

 

 

Certaines personnes se replient sur elles-mêmes et régressent à l’endroit où autrefois existait une fusion entre le bébé et la mère. C’est un état antérieur qui, dans le souvenir de la personne, lui apporte un sentiment de bien-être. La mère dans ce contexte est symboliquement représentée par la maison, l’appartement où l’on s’assure que la nourriture, la boisson, la chaleur ne manquent pas. La personne est, dans tous les cas, contrainte de rester confinée, donc, de s’isoler du monde extérieur et des autres, à part les membres de sa famille avec qui elle va vivre le confinement. Pour d’autres, le confinement se fait à travers la coupure nette avec l’environnement et la réalité anxiogène, suivi d’un retrait à la campagne, à la montagne, ou tout ailleurs où elles ont l’impression d’être plus proches de la nature, si apaisante pendant cette période de pandémie. Pour un temps éphémère, ces personnes auront l’impression d’être envahies par un sentiment de bien-être, d’exaltation, de gratitude qui va s’estomper progressivement. Car, les problématiques psychiques occultées vont progressivement faire surface. Elles vont se manifester par des troubles et des sautes de l’humeur, quelques symptômes psychosomatiques, des troubles alimentaires, un sommeil perturbé, etc. Nous ne pouvons nous cacher longtemps de ce qui nous dérange en imaginant une bulle de sécurité autour de nous car la réalité nous rattrape et nous met face à nos responsabilités.

 

* Il est alors préférable d’accueillir les pensées et les émotions qui nous traversent pendant la période de confinement au lieu de les fuir…

 

Dans les familles où les parents doivent être présents pour les enfants, leur expliquer la situation exceptionnelle du confinement, s’occuper de leur bien-être, leur scolarité, etc., la situation est aussi très complexe à vivre.

 

À l’attention des enfants : il faut trouver les mots justes pour leur parler de cette « pause », en veillant qu’ils ne se coupent pas entièrement de la réalité et qu’ils continuent à faire leur scolarité. Pour les tout-petits, qu’ils continuent les jeux d’éveil adaptés à leur âge.

 

Pour les parents, ils sont amenés à cohabiter avec le conjoint qui « normalement » ne passe qu’un tiers de son temps avec les siens. Le quotidien des couples, des parents et des enfants, en temps ordinaire, est rythmé par le travail, l’école, les sorties, les amis, la famille, les déplacements, les voyages. Et la cohabitation entre les conjoints ne se fera pas sans nuage. Nombre de conflits seront renouvelés et les tensions peuvent grandir entre les partenaires. Le confinement va accélérer certaines prises de décision comme acter une séparation ou initier une thérapie de couple.

 

Pour les personnes qui vivent seules, le confinement peut se révéler très néfaste. On observe chez ces sujets un repli sur soi accompagné de tristesse, mélancolie, pensées noires, qui les renvoient à des épisodes de leur enfance où ils avaient connu la solitude et l’isolement. Ces personnes vont alors régresser et souvent démunies face à leurs émotions et pensées chargées de douleur, vont essayer de se « noyer » dans l’alcool, la nourriture, un excès de visionnage de films ou de séries, etc. Il est donc possible d’observer une augmentation des cas de dépression et de suicide pendant et après la période de confinement.

 

Nous devons également nous intéresser aux personnes maltraitées (femmes, enfants, hommes) mais aussi aux animaux de compagnie qui peuvent subir davantage de violence psychique et physique des personnes émotionnellement instables, ayant parfois des pathologies psychologiques sévères.

 

Le manque d’activité, les tensions psychiques, les différents traumatismes et souvenirs infantiles réveillés pendant le confinement, peuvent amener certains sujets à répondre à cette douleur intérieure par de l’agressivité et de la violence. Ils déchargeront ces tensions sur leurs proches ou ils les retourneront contre eux-mêmes.

 

Le confinement n’est pas un choix car il nous est imposé par le gouvernement pour nous protéger et pour combattre l’ennemi invisible le Covid-19. Le confinement ne peut, donc, être vécu comme des vacances. Certains veulent se persuader que les jours passés à la maison peuvent être appréhendés comme des vacances. C’est faux. Car, même en vivant dans un certain déni de la réalité, la personne est à chaque fois renvoyée au principe de réalité ! Ses sorties sont réglementées et encadrées par la loi et des attestations. Elle ne peut voyager librement. Elle ne peut se déplacer selon ses envies et désirs. Elle doit composer avec la frustration. La sublimation à travers l’art peut être bénéfique pour la gestion de la frustration.

 

* Le confinement peut être bienfaisant pour nous tous, si nous prenons le temps pour faire une introspection, pour régler des dossiers en lien avec notre enfance, pour nouer des relations authentiques et d’entraide avec nos proches.

 

Néanmoins, ne prenons pas de décisions importantes pendant cette période complexe ! Car nos perceptions et nos émotions sont exacerbées par « le poids » du confinement. Toute décision de changement radical peut être interprétée comme un passage à l’acte !

 

« « L’acting-out » (ou passage à l’acte) est un terme de psychologie lié aux mécanismes de défense et d’autocontrôle. Ce terme signifie qu'on cède à une action au lieu d'y résister ou de maîtriser ses pulsions. L'action va habituellement au-delà des règles sociales et peut prendre des formes diverses : s'abandonner à une dépendance (alcool, drogue, vol) ou, inconsciemment ou partiellement consciemment, attirer l'attention par des provocations ou des comportements anormaux. De manière générale, l'action est autodestructive ou dérangeante envers autrui, et empêche le développement de réponses plus appropriées aux sentiments ressentis. »

 

Il bon également de nous occuper de la période après le confinement. Nombreuses personnes peuvent présenter des symptômes de la névrose traumatique. Celle-ci est définie comme un état de stress post-traumatique. C’est une névrose qui n’est pas produite par des faits infantiles mais par des faits présents : guerre, pandémie, accident, maladie, crime, attentat, etc. Voici quelques symptômes de la névrose traumatique : des troubles du sommeil et des insomnies, des crises d’angoisses ou des attaques de panique, des pleurs, des troubles dépressifs, des troubles de la mémoire et de la concertation, des pensées ou des comportements suicidaires, etc.

 

En conclusion, je vous invite à être attentif à votre santé mentale et à celle de vos proches. N’hésitez pas de faire appel aux professionnels de la santé psychiques afin de vous accompagner pendant et après la période de confinement. Prenez soin des plus vulnérables, les personnes âgées et ceux qui ont une santé mentale fragile.

 

Le confinement est une situation exceptionnelle qui aura des conséquences mentales, émotionnelles, physiques, économiques, etc. sur nous tous et sur notre société. Chacun à son échelle, peut se responsabiliser pour vivre au mieux le confinement et rendre sa sortie plus sensée et vertueuse.  

 

En tant que thérapeute, je reste à l’écoute de toute personne qui ressent le besoin de soutien et d’aide psychologique pendant et après le confinement.

 

2) Quelques effets néfastes psychologiques sur la population pendant la période de confinement

 

Les maux psycholohiques les plus courants

 

Des recommandations pour vous aider à mieux gérer la vie pendant le confinement

 

Comment faire pour préserver votre santé psychique et émotionnelle ?

 

 

 

 

 

En ce temps de confinement, on parle peu des effets néfastes psychologiques sur la population.

 

Voici ce que j’ai pu observer et ce que j’ai recueilli en termes de témoignages lors de ma pratique professionnelle dans l’accompagnement des personnes pendant le confinement. Je vous livre les plus communs.

 

Nombreux sont ceux qui expriment un sentiment de solitude et de tristesse, accompagné de pensées pessimistes par rapport à l’avenir.

 

D’autres se sentent envahis par des pensées autour de la mort : des deuils, anciens ou récents, se trouvent réveillés et plongent les personnes dans un état de dépression et de fragilité importante.

 

Des couples et des parents témoignent de leur nervosité et d’être « contraints » de supporter un mari agressif, une femme obsessionnelle, des enfants turbulents, etc.

 

Cette situation de pandémie va réveiller en TOUTE personne ce qu’il y a de plus fragile et vulnérable en elle, mais qui a été étouffé et « noyé » dans le travail et les activités quotidiennes qui avant le confinement rythmaient leur vie…

 

Aujourd’hui, les personnes ont plus de temps pour réfléchir, prendre le temps de communiquer avec leurs proches, amis, familles via le téléphone et les nouveaux moyens de télécommunication. Il est aussi vrai que les liens pour certains vont se resserrer, l’entraide sera de plus en plus présente entre les personnes. Mais, ceux qui sont de nature fragile, angoissée, anxieuse, vont constater une dégradation de leur état psychique et émotionnel.

 

Voici quelques recommandations pour vous aider à mieux gérer la vie pendant le confinement :

 

- Instaurer de nouvelles habitudes pour rythmer vos journées : gym, yoga, méditation, jeux avec les enfants, école et exercices scolaires ; des moments de lectures ;

- Prendre le temps pour visionner des films en famille ;

- Préparer des repas en couple, en famille avec les enfants ;

- Organiser un espace de qualité d’échange sur l’actualité, les sentiments et les émotions qui habitent chacun et chacune en ce temps de confinement et de pandémie.

 

Pour les plus fragiles d’entre vous, je vous RECOMMANDE vivement un travail psychologique à initier dès maintenant. Des consultations en ligne, par téléphone, Face Time, Skype sont proposés par de nombreux professionnels, y compris moi-même.

 

Je vous invite à parler à votre médecin traitant de votre état émotionnel. Il sera à votre écoute. Dans le cas d'une dépression, il vous prescrira un traitement médicamenteux et vous recommandera une thérapie pour vous aider à mieux vivre cette période complexe et difficile.

 

Pour ceux qui le souhaitent, je me tiens à votre écoute pour organiser des séances à distance afin de :

 

- Recueillir et « contenir » vos émotions douloureuses ;

- Travailler sur l’origine de vos maux ; Donner quelques clés pour mieux gérer le quotidien ;

- Et surtout vous aider à mieux vous comprendre et à mieux vivre l’actualité.

 

3) Reconnaître son désir pour éviter la manipulation

Nous nous sentons souvent perdus dans une relation, une situation ou dans un emploi, lorsque nous perdons de vue notre DESIRN'étant pas connectés à notre propre désir, souvent nous épousons celui de l'autre. Puis, nous accusons cet autre de manipulation ou d'avoir une emprise sur nous. Mais la vérité se trouve ailleurs... 

 

Quand nous avons grandi et eu pour habitude d'assouvir les désirs des autres, nous avons étouffé nos propres désirs. Ils sont devenus inexistants, enterrés profondément dans notre Etre... Et pour les retrouver, il faut passer par la voie de l'introspection, voire même la psychothérapie... Car seuls, nous sommes impuissants devant les résistances de notre Surmoi et la force de notre "parent intérieur" critique et rigide. Ces deux "instances" se dressent devant nous, tels des gendarmes, pour interdire la manifestation de nos véritables désirs. C'est pour cela nous avons besoin d'aide afin de surmonter ces interdictions.

 

Aujourd'hui, si vous vous sentez manipulés, posez-vous la question où se trouve votre DESIR et quelle place occupe-t-il dans la relation en question ? Sachez que vous pouvez vous sentir manipulés uniquement si vous fermez les yeux et perdez de vue votre DESIR !

4) Qu'est-ce qu'une psychothérapie?

Comment se déroule-t-elle?

Pour qui?

Pour quelles problématiques?

Me consulter pour les problématiques suivantes

 

 

 

 

1) Qu’est-ce qu’une psychothérapie ?

« Toute utilisation de moyens psychologiques pour traiter une maladie mentale, une inadaptation ou un trouble psychosomatique. » (Larousse)

La psychothérapie est définie comme un traitement psychologique pour un trouble mental, un problème comportemental, entraînant un mal-être, une souffrance ou une détresse psychologique. Elle a pour but de « réparer » la personne et de favoriser des changements significatifs chez elle sur les plans cognitif, émotionnel et comportemental. 
La psychothérapie peut contribuer à traiter plusieurs problèmes psychologiques comme la dépression, l’anxiété, les troubles d’alimentation, l’angoisse et divers troubles de la personnalité. 

2) Comment se déroule une psychothérapie ?

Après avoir choisi votre thérapeute, il vous propose des séances de face à face, généralement inscrites dans une régularité : toutes les semaines ou bimensuelle (tous les 15 jours). Cette régularité est nécessaire et permet le changement significatif chez l’accompagné. Au sein des séances vous êtes invités à exprimer librement vos pensées, idées, émotions, envies, désirs et à aborder, en toute confiance, les problématiques qui vous préoccupent.

3) Pour qui ?

Mon cabinet accueille uniquement les adultes et les couples.
(hétéro, bi, homo, lesbien). 
Les personnes qui sont suivies par un psychiatre sont invitées à me présenter une attestation de celui-ci autorisant le suivi en psychothérapie. 
Pour toute autre personne, prenez directement contact avec moi afin d’échanger ensemble sur vos problématiques et la mise en place de votre suivi.

*Les enfants et les adolescents peuvent également suivre une psychothérapie. Orientez-vous vers des professionnels comme des pédopsychiatres ou des psychologues pour enfants et adolescents. 

4) Vous pouvez me consulter pour les problématiques suivantes:

Dépression, état dépressif, angoisses, phobies ;
Insomnie, pensées obsessionnelles, difficultés à se détendre
Problématiques relationnelles (amoureuses, familiales, professionnelles) ;
Dépendance affective; 
Répétition d’un même scénario de vie qui vous crée de la souffrance ;
Victimes d’un (d’une) PN, manipulateur, d’autres abus et de maltraitance ;
Problématiques liées à l’alcool, à la drogue, à la nourriture ;
Absence de désir, difficulté à envisager un avenir positif ; 
Maladie, deuil ;
Séparation, divorce ;
Découragement, fatigue psychique et physique ;
Burn-out ;
Besoin de mieux se connaître ;
Besoin de se réaliser 

5) Qu’est-ce que la dépression ?

 

La dépression est un trouble mental qui se caractérise par des épisodes de tristesse et de mélancolie, une faible estime de soi, une perte de plaisir et d’intérêt pour des activités qui généralement sont ressentis comme agréables par la personne.

La dépression est considérée comme une maladie psychosomatique parce qu’elle comporte des symptômes psychique et somatique (liés au corps).

La dépression est accompagnée par un état de grande fatigue et de lassitude suivies de troubles alimentaires, des problèmes de sommeil, une baisse de libido, etc.

 

Il existe de nombreux syndromes dépressifs : la dépression saisonnière, la dépression réactionnelle, le syndrome de stress post traumatique, la dépression bipolaire, etc.

Comment traiter la dépression?

Certaines dépressions ont besoin d’être prises en charge et traitées par un traitement médicamenteux prescrits par un médecin généraliste ou par un psychiatre. La psychothérapie est fortement conseillée pour le traitement de la dépression.

 

Comment la psychothérapie traite la dépression ?

Alors que les antidépresseurs agissent davantage sur les facteurs biologiques de la dépression, la psychothérapie agit sur les aspects psychologiques.

La thérapie que je vous propose est basée sur un cadre sécurisant permettant à la personne une expression libre de son vécu et de ses ressentis sans craindre d’être jugée. Aucun sujet n’est tabou. La personne peut déposer sa souffrance, ses émotions, ses pensées et ses idées. La thérapie se déroule comme un échange. Le thérapeute amène la personne à faire des passerelles entre aujourd’hui et son passé, pour comprendre qui elle est, comment s’est-elle construite, pour résoudre des conflits intrapsychiques qui causent l’épuisement de la personne. 

 

Pour que la thérapie puisse « fonctionner », elle doit s’inscrire dans une régularité et une fréquence, comme des séances hebdomadaires ou bimensuelles.

Les bienfaits du travail thérapeutique peuvent se ressentir plus au moins rapidement selon la sensibilité et la réceptivité du patient par rapport à la thérapie.

Les premiers signes sont : la diminution des angoisses, un soulagement et une sensation de mieux-être après la séance, comme si le patient lâchait le trop plein d’émotions et d’anxiété au cabinet suite à quoi il se sent plus léger, serein.

 

La thérapie aide le patient à regagner en estime de soi, à acquérir une meilleure connaissance de lui-même, à se défaire des schémas néfastes, à revoir ses relations et en construire des liens plus authentiques avec les autres. Le sujet peut également envisager à changer de métier, à ouvrir son cœur à l’amour, à réaliser des rêves d’enfance, à écrire un livre, etc.

 

La thérapie a une valeur inestimable pour le patient : il se connaît mieux, il a conscience de sa valeur, il n’est plus affecté par le regard des autres, il développe une vraie force intérieure qui lui permet de changer son quotidien, ses relations et à réaliser ce qui est vraiment important pour lui.

(à venir des articles sur le stress, le burn-out, les angoisses etc.)

 

6) Sous emprise

 

Qu’est-ce que l’emprise psychologique ?

Les étapes d’une emprise psychologique ?

Comment savoir si vous êtes sous une emprise psychologique ?

Quel est le profil de la victime ?

Quel est le profil du manipulateur ?

Comment la thérapie peut accompagner une victime sous emprise à reprendre le contrôle de sa vie ?

 

1) Qu’est-ce que l’emprise psychologique ?

L’emprise psychologique se caractérise par la prise de pouvoir sur une personne que l’on exploite et manipule pour parvenir à ses fins.

L’emprise psychologique touche tous les milieux : personnel, familial, professionnel.

Nous pouvons observer cette emprise dans :

  • le milieu professionnel, par un collègue ou le supérieur hiérarchique
  • la famille
  • le couple, par l’emprise exercée par le conjoint ( les cas de perversion narcissique)
  • l’amitié, par un ami qui se sert de vous pour obtenir une aide, un soutien (psychologique, matériel ou autre)

 

 2) Les étapes d’une emprise psychologie ?

 

  • Le manipulateur SEDUIT sa victime ! Il sort le grand jeu : il la VALORISE, il l’écoute avec empathie et lui dit ce qu’elle a besoin d’entendre ! L’emprise commence !
  • La dépendance affective s’installe doucement ! Le manipulateur commence à tenir des propos incohérents envers sa victime. Il la plonge progressivement dans la confusion. Il est culpabilisant envers elle. Il induit en elle un désordre émotionnel et psychologique qui épuise la victime. Elle est ainsi plus facile à manipuler.
  • Puis, c’est l’ISOLEMENT ! Le manipulateur pousse la personne à se couper de sa famille, de ses amis, de ceux qui font obstacle à son projet d’emprise sur elle.
  • A la fin, c’est la perte de liberté ! C’est la phase finale ! La victime est complétement dépendante de son bourreau.

 

3) Comment savoir si vous êtes sous une emprise psychologique ?

 

  • si vous ressentez de l’incohérence dans les échanges avec la personne en question
  • si elle vous culpabilise et vous dit que c’est toujours de votre faute si les choses ne vont pas comme il faut…
  • si elle vous accuse d’être incapable et de souffrir de problèmes psychologiques
  • si elle ne se remet jamais en question
  • si vous commencez à souffrir de troubles anxieux, de l’épuisement à force de faire face à l’incohérence de votre interlocuteur
  • si vous perdez votre confiance en vous-même et vos capacités intellectuelles
  • si vous commencez à avoir des idées suicidaires afin d’arrêter votre souffrance psychologique

 

4) Quel est le profil de la victime ?

 

Toute personne peut un jour être victime d’un manipulateur. Les jeux et les stratégies, conscientes ou parfois inconscientes, des manipulateurs sont très fins et bien élaborés de façon à ce que nous ne les voyions pas venir.

Néanmoins, il y a des personnes plus sensibles que d’autres pour se laisser glisser dans une relation d’emprise.

Le manque de confiance en soi, des relations familiales où il y avait du chantage et des jeux de pouvoir, des abus divers, prédisposent la personne à tomber un jour sur des manipulateurs.

 

5) Quel est le profil du manipulateur ?

 

Le manipulateur cache un vide intérieur, un mal-être profond qu’il essaie de compenser en prenant le pouvoir sur les autres : pour se nourrir d’eux et pour compenser ses propres manques existentiels. Il est par contre très intelligent ! Il possède une grande intelligence rationnelle et il est généralement dans l’incapacité de ressentir d’autres émotions. S’il montre le contraire, c’est parce qu’il est un très bon acteur !

Souvent, il porte en lui une froideur, une colère sombre empreinte d’agressivité et de destructivité. Cette destructivité est projetée plus tard sur ses victimes. Elle les fait basculer inéluctablement vers l’épuisement et la dépression, voire le suicide…

 

6) Comment la thérapie peut accompagner une victime sous emprise à reprendre le contrôle de sa vie ?

 

Après la prise de conscience de l’emprise dans laquelle la personne se trouve et grâce à l’envie de s’en sortir, la personne prend rendez-vous avec un thérapeute.

La thérapie commence. Tout d’abord il faut construire une relation de confiance avec son thérapeute. Le cadre sera remis en cause et en question fréquemment. Le patient testera la solidité de son thérapeute, sa cohérence et sa posture thérapeutique tout au long des premières séances, même tout au long de la thérapie.

La sortie de l’emprise se fait progressivement, le thérapeute aide le patient à reprendre lien avec la réalité, avec le REEL, avec son entourage, ses amis, sa famille. Le patient s’appuie sur la relation thérapeutique pour commencer à faire des liens avec des événements passés, à renouer avec son corps et ses émotions, à se décoller progressivement de la relation avec le manipulateur…

Le thérapeute représente le tiers-séparateur qui permet à la victime de sortir de l’emprise et de renvoyer « la noirceur », « la destructivité » et « le mal-être » à son expéditeur : le manipulateur.

Le patient sort progressivement de l’emprise et cela se traduit également par la séparation si le manipulateur est un conjoint, la démission de son job si cela se produit sur son lieu de travail, de l’éloignement avec les membres de sa famille qui exercent l’emprise sur lui.

 

Le chemin de la reconstruction que le patient doit parcourir n’est pas linéaire. Le patient voudra arrêter la thérapie car elle s’avère trop éprouvante pour lui… Mais si l’envie de s’en sortir prédomine, alors il s’accroche et poursuit sa reconstruction, jusqu’au jour où il se sent suffisamment fort et en paix avec son passé pour lâcher la main de son thérapeute… Il reprend, alors, le contrôle de sa vie !

 

7) La panne de libido chez la femme 

Un article écrit par une femme qui s’adresse aux femmes mais aussi aux hommes qui ne comprennent pas la panne de libido chez la femme (anaphrodisie).

Etre une femme, c’est déjà complexe en soi !

Pourquoi ? Eh bien, parce que nous sommes en permanence influencées par nos hormones ! Nous subissons les différents changements hormonaux qui surviennent tout au long de notre vie.

Nous connaissons bien le syndrome prémenstruel qui nous peut nous occasionner des douleurs au ventre, le bas du dos, des migraines plus ou moins fortes… De 20 à 30 % des femmes souffrent des douleurs tellement fortes qu’elles sont obligées de s’arrêter avant et mêmes pendant les premiers jours de leur règles pour se reposer. La période de la ménopause pour une femme est aussi une période délicate et très complexe…

Puis, il y a également la question de l’enfantement ! L’horloge biologique met une pression à notre condition de femme. Parfois, il nous donne « des palpitations au cœur » au vue du temps qui passe. Car toute femme sait que passer un certain âge, elle ne pourra plus avoir d’enfant… Le regard de la société pour une femme qui n’a pas d’enfant ou qui ne souhaite pas en avoir peut également être vécu comme une pression supplémentaire, pesante et culpabilisante, …

 

Etre « femme » dans un couple, c’est aussi occuper de différentes places au sein de ce même couple. Nous sommes des mères, des épouses, des confidentes, des amantes…

Dans cet article, je parlerai plus précisément de la panne de libido chez la femme, dans son couple. C’est une thématique qui est souvent abordée dans mon cabinet. 

Pourquoi parfois nous n’avons plus de désir et avons du mal à nous donner aux jeux érotiques avec notre chéri ? Comme expliqué plus haut, nous, les femmes, nous sommes soumises à nos hormones ! La libido est une question d’hormones, de biologie mais aussi de psychologie. L’absence de désir (« anaphrodisie » en psychanalyse veut dire absence de libido) est en grande partie dû à un dérèglement hormonal. 

Voici quelques causes physiologiques :

- Un dérèglement hormonal (grossesse, allaitement, ménopause)
- certaines maladies du à la thyroïde, des hépatites etc.
- la prise de certains médicaments (antidépresseurs, contraception etc.)
- une mauvaise forme physique et une vitalité fragile

Voici certaines causes psychologiques :

- le stress, la fatigue, la dépression
des blessures psychologiques d’enfance nos résolues
- la mauvaise image de soi et de son corps
- des traumatismes d’enfance en lien avec la sexualité (abus, viol, inceste etc.)

Quelques causes relationnelles par rapport au couple :

- mauvaise communication avec son partenaire
- des conflits non résolus entre les partenaires
l’infidélité
- la peur de l’engagement
- la peur de faire confiance à l’autre
- des problématiques liées au lâcher-prise
- la routine
- la venue d’un enfant

Pour les femmes qui font face à l’anaphrodisie, la première chose à faire, c’est de se déculpabiliser ! Cela arrive à toutes les femmes de ne pas avoir parfois envie de faire des câlins avec leur chéri! 

Puis, ne vous forcez pas ! Certaines femmes « offrent » leur corps à leur compagnon pour leur « faire plaisir ». Mais nous les femmes, nous ne sommes pas des objets sexuels. 

Celles qui se forcent à faire l’amour avec leur conjoint alors qu’elles n’en ont aucune envie au fond d’elle-même, elles se placent dans une posture d’objet. Elles se font du mal à elle-même. Car à la longue, elles peuvent ressentir du dégoût et vont se sentir « utilisées » par leur compagnon. Et, il faut aussi savoir que l’homme ressent cela ! Si vous respectez votre homme, ne le mettez pas à cette place « d’abuseur » !

Mesdames, voici quelques petits conseils pour faire face à votre anaphrodisie: 

  • Déculpabilisez !
  • Prenez un temps pour vous questionner afin de voir d’où vient le problème.
  • Si vous n’y arrivez pas toute seule, prenez rendez-vous avec un spécialiste en sexologie ou sexothérapie qui vont vous aider à comprendre et à traverser cette période délicate.
  • Respectez votre besoin du corps, peut-être vous avez besoin de vous reposer davantage, de vous changer les idées, de partir en week-end.
  • Et puis, chose très importante, parlez ouvertement avec votre partenaire de ce que vous ressentez. Rassurez-le que cette panne de libido n’est pas due à lui. Elle vous appartient et si vous vous en occupez à temps, elle sera réglée rapidement.

Messieurs, si votre partenaire est un peu distante, si elle refuse vos avances et vos câlins: 

  • Ne pensez pas forcement que c’est à cause de vous. Si votre couple a une bonne communication et si vous avez une bonne complicité avec votre partenaire, accepter le fait que cette panne de désir est propre à votre compagne. Sachez qu’elle vous aime toujours !
  • Acceptez qu’elle ne soit pas très présente pour vous. Elle a besoin de regarder en elle et comprendre ce qu’elle vit. Vous pouvez l’aider par votre empathie et par votre compréhension.

Si cette distance de la part de votre partenaire vous dérange au point de vous sentir malheureux et que cela touche d’anciennes blessures amoureuses non guéries, consultez un thérapeute pour vous aider de voir plus clair en vous et pour comprendre ce que vous traverser à votre tour.

Et puis, soyez patient et dialoguez avec elle ! Elle a besoin de votre écoute bienveillante et de votre compréhension.

J’espère que cet article vous a permis de voir plus clair quant à l’absence de libido chez la femme.

Pour plus d'information, contactez-moi !

8) Le conflit dans le couple : est-ce une invitation au dialogue ?

5 Clefs pour apprendre à dialoguer dans le couple

 

 

 

 

 

 

Le couple est cet endroit intime et vulnérable où se rejouent toutes nos blessures de l’enfance.  Lorsque nous sommes amoureux et nous vivons une histoire d’amour, il est inévitable de rejouer avec notre partenaire des scènes de notre enfance dont la résolution est restée inachevée. 

Il est important de mentionner le fait que notre inconscient est atemporel et ne tient pas compte ni du sexe ni de l’âge de la personne en face. Il est comme un radar qui cherche à évacuer des émotions refoulées et à rejouer des scènes de notre enfance afin de les amener à leur pleine et entière résolution. Tout cela pour rétablir l’harmonie du corps et de la psyché, qui sont interreliés. 

Personne ne peut échapper à ce mécanisme inconscient qui est celui de la projection et du transfert, même ceux et celles qui se disent « très éveillés » ne peuvent éviter cette réalité relationnelle.

Dans notre couple, nous nourrissons des attentes plus ou moins conscientes à l’égard de notre partenaire.  Celui-ci n’est pas forcement au courant de tout ce qu’on attend de lui car comme ils font les enfants, nous pensons que parce qu’il nous aime, il doit deviner ce dont on a besoin et ce qu’on attend de lui… C’est pourquoi, il a y beaucoup de personnes qui se mettent à bouder, à en vouloir à leur partenaire, à se sentir triste ou en colère contre lui, en pensant qu’il ne les aime pas vraiment ou qu’il n’est pas suffisamment attentionné s’il oublie une telle ou telle autre chose…

Le problème est que nous sommes trop exigents en amour. Nous nourrissons des attentes que nous ne verbalisons pas ou peu à nos partenaires, ce qui amène souvent le conflit et les non-dits dans un couple.

S’il y a quelque chose qui peut tuer rapidement l’amour, ce sont les non-dits, les attentes non verbalisées et l’idéalisation de notre partenaire.

 

Ce n’est pas toujours facile de sortir de la place de « l’enfant victime » qui manque d’amour et de reconnaissance pour investir la place de l’homme ou de la femme responsable. Ce que je dis souvent aux couples qui sont dans un désir de mieux communiquer, c’est de prendre conscience de leur co-création et de leur co-responsabilité de tout ce qu’ils vivent au sein de leur couple. Parfois, je rencontre des réactions de colère ou d’énervement, qui expriment leur difficulté de quitter la place de « l’enfant-victime » ou de désinvestir le rôle du « parent symbolique » de l’autre pour grandir émotionnellement et investir la place de « l’adulte responsable ».

 

Il est évident que lorsqu’on est confronté à notre propre responsabilité par rapport aux désaccords et aux conflits qui rythment notre couple, nous avons d’abord envie de rejeter la « théorie de la coresponsabilité et de la co-création » pour ensuite accepter de voir comme cela résonne en nous.

 

Dans cet article, je souhaite vous transmettre 5 clefs très simples pour mieux apprendre à dépasser le conflit relationnel et ouvrir le dialogue avec votre partenaire :

 

  1. Ne prenez pas les choses personnellement ! Sortez de la croyance que c’est vous qui êtes visés lorsque votre partenaire est triste, en colère ou lorsqu’il est silencieux. Donc, ne réagissez pas !  Essayez d’ouvrir le dialogue en lui demandant « Comment va-t-il ? ». Dites-lui que vous le trouvez tendu ou en colère et s’il a besoin de vous parler, il peut le faire…
  2. Apprenez à verbaliser vos besoins est une attitude très importante ! Personne ne peut deviner ce qu’il y a dans votre tête et quels sont vos véritables besoins. Votre partenaire n’est pas un médium !
  3. Ne renoncez pas à votre couple parce que vous traversez une phase difficile. Chaque couple traverse des phases différentes dont certaines plus éprouvantes que d’autres. Communiquez, même lorsque c’est difficile ! Ou faîtes-vous aider par un thérapeute compétant qui pourra relancer la communication entre vous.
  4. Sortez de l’illusion que votre partenaire doit être fort, courageux, invincible etc. Tout comme vous, il est vulnérable, sensible. Il peut se sentir perdu et angoissé lorsqu’il traverse des périodes personnelles/ professionnelles plus éprouvantes que d’habitude.   
  5. Cinquième clef, l’une des plus importantes : Mettez-vous régulièrement à la place de votre partenaire et ne cessez jamais de ressentir de l’empathie pour lui. Votre amour, l’empathie pour lui et la communication vous permettront de traverser les tempêtes inévitables de la vie, en restant ENSEMBLE et toujours UNIS.

9) Pourquoi ruminons-nous une idée ou un projet avant de passer à l'action ? Comment devenir créateur de sa vie?

L'être humain est "un système" complexe. Il est confronté et il doit gérer en permanence ses pulsions qui viennent du Ça (sa partie inconsciente), ses désirs qui se heurtent à son Surmoi où se trouvent les interdits parentaux, la loi et la morale, et les envies de son Moi dans lequel on retrouve l'idéal du Moi, ce vers quoi tend le sujet. 


Lorsqu'une personne veut accomplir des projets qui lui tiennent à coeur, il faut pouvoir identifier d'où partent ces projets, à quoi se heurtent-ils et comment doivent-ils s'exprimer dans la réalité du sujet.

Tout ce mouvement intérieur est empreint d'angoisse et d'émotions plus ou moins fortes avec lesquelles la personne doit composer...

Ce n'est pas parce que nous avons une idée géniale que nous n'aurons pas à faire un cheminement intérieur pour identifier les blocages inconscients ou préconscients qui se dressent devant notre projet. 
Pour se faire, il faut accepter que ce processus prenne du temps. Un temps nécessaire pour apprivoiser l'angoisse et les différentes peurs que la personne vit en elle. Nous n'avons jamais la main sur ce temps. Nous voulons parfois que les projets avancent vite, qu'ils se matérialisent rapidement pour nous épargner une attente angoissante et pour ne pas éprouver des sentiments désagréables comme "être bloqué" ou "être dans le flou"...
Pendant le processus de maturation d'un projet avant sa réalisation, il faut accepter de rêver, imaginer et repenser le projet. Celui-ci nous habite et nous devons accepter le temps dont il a besoin pour devenir concret...

La thérapie accompagne efficacement ce processus de maturation. Elle permet le questionnement et la clarification du projet. Elle rend conscients les blocages du sujet, sert à contenir ses angoisses et lui offre la possibilité d'agir en connaissance de cause.

Une personne agit et lance un projet viable quand elle se sent suffisamment forte intérieurement et quand elle a "vaincu" une grande partie de ses angoisses. Sans cela, il serait question de précipitation hâtive qui mènerait le projet à échouer...et à reconfirmer les croyances de la personne: " je ne suis pas capable" et "je ne fais qu'échouer dans la vie".
Rappelez-vous l'importance du temps et de l'introspection quand vous souhaitez réussir un projet. Soyez patient dans ce processus de maturation. Et vous aurez l'agréable surprise de voir votre projet se réaliser et vous apporter une grande satisfaction !

10) Comment reconnaître un passage dépressif

Voici quelques symptômes :

  • vous avez une perte d’intérêt et de plaisir pour vos activités quotidiennes,
  • vous n’éprouvez plus de désir, celui-ci est inhibé,
  • vous avez tendance à l’auto-dévalorisation, à la culpabilité,
  • vous éprouvez des sentiments d’inutilité,
  • vous avez des difficultés à vous projeter et à prendre des décisions,
  • votre sommeil est perturbé,
  • vous observez une perte d'appétit ou avez tendance à grignoter afin d’apaiser vos angoisses
  • vous avez des pensées négatives, parfois suicidaires

 

 

Au delà de 15 jours ce passage dépressif, relativement léger, peut s’aggraver.

Soyez vigilant pour vous-même mais aussi pour vos proches. Si vous observez une aggravation de cet état : consultez votre médecin traitant et prenez rendez-vous avec un thérapeute.

Joindre votre thérapeute:

 

Tél: 0770169182

 

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